Pourquoi envisager un système audio multiroom

Depuis quelques années, de nombreuses solutions audio se disputent l’attention des audiophiles et des amateurs de musique : enceintes connectées, barres de son, systèmes home cinéma, platines vinyles modernisées… Le concept de multiroom a toutefois quelque chose d’unique, car il permet une diffusion simultanée ou segmentée dans différentes pièces, sans avoir à multiplier les systèmes isolés. En effet, grâce à une solution multiroom, vous pouvez écouter un podcast dans la cuisine, tout en diffusant un concert live dans le salon et un fond musical dans la chambre d’enfant. On parle souvent de souplesse et de liberté d’écoute : on ne se limite plus à un étage ou à un dispositif unique. Les membres de la famille peuvent ainsi disposer de sources audio adaptées à chaque situation. Dans le cadre d’un usage professionnel ou semi-professionnel, c’est aussi un atout : imaginez un petit salon, une boutique, un studio photo ou même un bureau partagé qui diffuse une ambiance sonore contrôlée. Pour les passionnés de Hi-Fi, l’autre avantage réside dans la qualité de diffusion. Autrefois, on redoutait les pertes liées au streaming ou aux artéfacts numériques. Aujourd’hui, de grandes marques ont investi dans des protocoles de transfert et des DAC (convertisseurs numérique-analogique) performants, permettant une restitution très fidèle du signal audio. De plus, l’existence de réglages avancés dans les applications multiroom (correction acoustique, égalisation paramétrique) a fait progresser la haute-fidélité dans ce domaine.

Choisir la technologie adaptée

Avant de plonger dans la mise en œuvre concrète, il est essentiel de comprendre les grandes familles de technologies qui portent aujourd’hui le multiroom. On peut grosso modo distinguer deux approches : le multiroom filaire et le multiroom sans fil. Chaque solution a ses avantages et ses contraintes, que vous devrez évaluer selon la configuration de votre logement, votre budget et vos exigences en matière de qualité de son.

Option Avantages / Inconvénients
Multiroom filaire Avantages : Pas de latence due au Wi-Fi, qualité de signal stable, convient aux grandes configurations. Inconvénients : Nécessite des travaux pour le passage des câbles, moins flexible si on veut modifier l’agencement.
Multiroom sans fil Avantages : Installation plus simple, adaptable facilement, pas de câbles encombrants. Inconvénients : Dépendance à la stabilité du Wi-Fi, risque de latence ou de compression, surtout si le réseau est saturé.

Comme tout passionné de Hi-Fi, j’ai un petit faible pour le filaire lorsque la maison s’y prête, puisqu’il garantit une qualité optimale sans risque de coupures intempestives. Toutefois, le sans fil est devenu très performant dès lors qu’on veille à installer un bon routeur, à disposer d’un débit Internet solide (la fibre, si possible) et à limiter les interférences. De nombreuses marques proposent désormais des systèmes capables de streamer en haute résolution (jusqu’à 24 bits/192 kHz) sur le réseau Wi-Fi, ce qui était encore impensable il y a quelques années.

Analyser l’espace et définir les besoins

Avant même de choisir le matériel, il est important d’étudier la structure de votre habitation et d’évaluer vos besoins : combien de pièces souhaitez-vous sonoriser ? S’agit-il de grandes pièces ou de petites chambres ? Avez-vous déjà un équipement (ampli, enceintes passives, enceintes connectées) ? Voulez-vous gérer votre musique depuis un smartphone, une tablette, un ordinateur ? En général, je recommande de commencer par une approche pragmatique : notez sur un plan (même sommaire) l’emplacement idéal pour chaque source (TV, chaîne Hi-Fi, platine vinyle, ordinateur), ainsi que l’emplacement voulu pour chaque zone d’écoute (salon, chambre, jardin, bureau, cuisine). Si vous prévoyez d’installer des enceintes encastrées au plafond, assurez-vous d’étudier la faisabilité (gaines électriques disponibles, éloignement des spots). Pour un usage extérieur (terrasse ou jardin), vérifiez si vous aurez besoin de câbles d’enceintes spécifiques ou d’enceintes étanches. Dans certains cas, il peut être intéressant de penser à une seule zone d’écoute commune, mais puissante et centrale, par opposition à plusieurs petites zones plus intimistes. Tout dépend de vos envies : d’une part, le son d’une chaîne stéréo Hi-Fi dans le salon peut déjà résonner dans une cuisine attenante, d’autre part, un système multiroom complet vous laisse gérer chaque pièce indépendamment. Prenez en compte l’acoustique de chaque pièce : si vous avez un sol carrelé et des murs nus, des panneaux absorbants ou des tapis peuvent sensiblement améliorer le rendu.

  • Faites un état des lieux de vos équipements et sources audio existantes.
  • Repérez les pièces principales et définissez leur priorité : salon, cuisine, salle de bain, etc.
  • Anticipez la présence d’obstacles : murs porteurs, cloisons épaisses, matériaux réfléchissant le son.
  • Évaluez vos contraintes de budget : prévoir l’achat de câbles, de routeurs, d’enceintes ou de lecteurs compatibles.

En Hi-Fi, mieux vaut toujours planifier soigneusement son projet avant d’investir dans du matériel. Le multiroom ne fait pas exception à la règle : réfléchir en amont évite bien des regrets, surtout si vous décidez de passer au tout filaire.

Étapes clés pour une installation filaire

Lorsqu’on évoque un système multiroom filaire, on imagine souvent un concentrateur, généralement un amplificateur ou un préamplificateur central, relié à plusieurs blocs d’amplification ou à des enceintes amplifiées via un réseau de câbles. Selon la taille de la maison, on peut opter pour un amplificateur multi-canaux (principalement utilisé en public address ou dans des environnements professionnels) ou pour un système Hi-Fi classique doté de sorties zone distinctes. Voici les étapes fondamentales :

Passage des câbles

Le moment incontournable, et parfois le plus compliqué, est le passage des câbles. Qui dit filaire dit installation en dur, ou du moins semi-dissimulée. Souvent, je conseille d’intervenir lors de travaux de rénovation ou de construction. Si la maison est déjà achevée et habitée, il existe des solutions de goulottes discrètes ou de plinthes techniques permettant de faire circuler les câbles d’enceinte. Les câbles d’enceinte doivent être de qualité suffisante pour limiter les déperditions. Une section de 2,5 mm² est souvent un bon compromis pour la plupart des enceintes, et ce jusqu’à une vingtaine de mètres de longueur. Si vous dépassez 20 mètres, envisagez du 4 mm² pour conserver un signal optimal. Évitez de faire courir vos câbles parallèlement aux câbles électriques pour éviter les interférences. Si vous n’avez pas le choix, essayez au moins de les séparer par quelques centimètres ou d’utiliser des câbles blindés.

Choix de l’amplification et du préampli multiroom

Dans un setup multiroom filaire, on souhaite souvent diffuser la même source (ou des sources différentes) dans plusieurs pièces. Certains amplificateurs intègrent directement ce qu’on appelle une « gestion multi-zone ». Vous pouvez ainsi attribuer une zone au salon, une autre à la cuisine, etc. Chaque zone peut avoir son propre volume et, parfois, sa propre source audio. Une autre méthode consiste à centraliser un streamer ou un préampli multiroom dédié, chargé de répartir le signal aux amplis de puissance ou aux récepteurs situés dans chaque pièce. Des leaders du marché, comme certains fabricants de solutions d’automation, proposent des modules de distribution. L’avantage est de pouvoir se connecter à des services de streaming (Qobuz, Tidal, Spotify) et de piloter l’ensemble depuis une application. La conséquence est toutefois un coût plus élevé, et la nécessité de paramétrer chaque zone et chaque contrôleur, ce qui demande un peu de temps.

Réglages et optimisation du câblage

Une fois vos câbles passés et branchés sur un amplificateur ou un préampli, prenez le temps de réaliser scrupuleusement les réglages : polarité des enceintes (respect du + et du -), égalisation de chaque zone, calibrage du volume. Dans une maison, la distance d’écoute, la réverbération et la dispersion acoustique ne sont pas homogènes. Certaines pièces ont besoin d’une légère compensation des graves, d’autres d’une atténuation des aigus. De plus en plus d’amplificateurs proposent des micros de calibration (type Audyssey ou Dirac), qui vous aident à corriger les défauts acoustiques. N’hésitez pas à en profiter. Prenez aussi soin de protéger vos câbles et vos connectiques : il est souvent conseillé d’utiliser des bananes ou des fourches pour un branchement net et sécurisé. Vérifiez enfin que l’ensemble est compatible avec vos préférences musicales : si vous aimez écouter à fort volume, assurez-vous que l’amplification est suffisante dans chaque pièce. On sous-estime parfois la puissance nécessaire pour un rendu dynamique dans une grande pièce conviviale.

Étapes clés pour une installation sans fil

L’approche sans fil est plébiscitée pour sa simplicité apparente et sa flexibilité. Il est désormais possible d’installer des enceintes connectées dans chaque pièce, reliées via le Wi-Fi, le Bluetooth ou des protocoles propriétaires (par exemple SonosNet, HEOS, MusicCast). Seulement, cet univers est plus vaste qu’il n’y paraît : chaque fabricant propose sa propre application, son protocole de diffusion et ses compatibilités de streaming. Voici les principaux points à considérer :

Qualité et stabilité du réseau Wi-Fi

Un réseau Wi-Fi robuste est le pilier d’une installation multiroom sans fil de qualité. Sans un bon réseau, vous risquez de subir des coupures, des saccades ou des latences entre pièces, ce qui ruinerait l’expérience d’un système censé être fluide et synchronisé. Je conseille souvent d’investir dans un routeur ou un pack Wi-Fi mesh (maillé) si vous avez une grande surface ou des murs épais. Les débits varient en fonction des protocoles (Wi-Fi 5, Wi-Fi 6, etc.), mais plus vous disposez d’un standard récent, mieux c’est pour la latence et la bande passante. Assurez-vous aussi que chaque enceinte ou module multiroom que vous achetez est compatible avec votre réseau, notamment si vous avez un réseau en 5 GHz ou si vous préférez configurer une bande en 2,4 GHz pour couvrir plus de distance. Évitez de saturer votre Wi-Fi avec des téléchargements importants pendant vos séances d’écoute. Si besoin, vous pouvez connecter les enceintes ou le module principal via un câble Ethernet, ce qui allège la charge sur le Wi-Fi.

Choix des enceintes connectées et passerelles

Le marché des enceintes connectées est énorme : on trouve des modèles compacts, des barres de son multiroom et même des enceintes de monitoring pro dotées de modules « wireless ». Chaque fabricant a un écosystème (Sonos, Denon HEOS, Yamaha MusicCast, etc.). Pour ne pas vous retrouver prisonnier d’un système trop fermé, vérifiez la compatibilité avec vos services musicaux favoris (Spotify, Tidal, Deezer, Qobuz, Apple Music) et la prise en charge de fichiers Hi-Res, si vous y tenez. Certains écosystèmes sont plus ouverts, d’autres limitent l’ajout de matériel tiers. Lorsque vous couplez plusieurs enceintes, veillez à ce qu’elles puissent se synchroniser sans latence audible, notamment si vous passez d’une pièce à l’autre et voulez garder une harmonie sonore. De même, si vous disposez déjà d’un amplificateur ou de matériels passifs, vous pouvez recourir à une « passerelle » multiroom ou un petit récepteur Wi-Fi / Ethernet, qui recevra le flux audio à diffuser dans vos enceintes existantes. Cette étape permet de ne pas tout remplacer et de faire des économies.

Synchronisation et gestion des zones

L’un des grands plaisirs du multiroom, c’est la gestion intelligente des zones. Depuis une application dédiée ou un logiciel sur ordinateur, on peut envoyer un morceau sur toutes les enceintes de la maison, ou bien diffuser un podcast dans la chambre et de la musique classique dans le salon. Les systèmes varient, mais l’essentiel est de pouvoir créer des « groupes » d’enceintes et de gérer leur volume individuellement. Il est aussi possible de définir des scénarios ou des raccourcis : par exemple, le matin, vous appuyez sur un bouton virtuel « Réveil », qui va lancer votre playlist préférée dans la chambre et la cuisine. Certains systèmes intègrent des assistants vocaux (Google Assistant, Amazon Alexa, Siri), permettant un pilotage à la voix. Soyez vigilant sur la confidentialité et les mises à jour logicielles : vérifiez que votre écosystème évolue régulièrement et suit les nouvelles normes de sécurité.

Configuration et synchronisation du matériel

Quelle que soit la méthode (filaire ou sans fil), la configuration est une étape importante pour s’assurer que l’ensemble fonctionne de manière homogène. De nombreux systèmes proposent un guide pas à pas : on télécharge l’application, on se connecte au réseau, et on associe chaque enceinte ou chaque zone. Soyez précis dans le nommage de vos pièces (ex. « Salon principal », « Cuisine », « Chambre parentale »), afin de vous y retrouver facilement. Si vous avez un amplificateur multiroom filaire, chaque sortie amplifiera une zone. Vérifiez la cohérence des niveaux de volume, car certaines enceintes sont plus sensibles que d’autres. Évitez les disparités trop fortes pour ne pas saturer une zone par rapport à une autre. Si vous utilisez des appareils sans fil, testez différentes positions des enceintes : il peut arriver qu’une enceinte placée près d’un four à micro-ondes ou d’une paroi béton reçoive mal le signal Wi-Fi. Une fois que tout est détecté, faites des essais de synchronisation : lancez le même morceau sur deux ou trois pièces voisines et vérifiez qu’il n’y a pas d’écho ou de décalage. Certains protocoles (AirPlay, DLNA) ont parfois un léger retard entre les enceintes, tandis que d’autres (SonosNet, HEOS) sont très bien synchronisés. Si vous constatez un décalage, consultez les réglages de latence ou de buffering dans l’application.

Optimiser la qualité sonore et l’acoustique

Installer un système multiroom ne se limite pas à poser quelques enceintes. Pour profiter d’un rendu immersif et d’une excellente qualité audio, l’optimisation acoustique est cruciale. Même le meilleur matériel peut être terni par une pièce trop réverbérante ou, au contraire, trop absorbante. Dans un salon, prévoyez un positionnement judicieux des enceintes : évitez de les coller au mur si elles sont conçues pour un rayonnement à 360°, ou au contraire, collez-les si le constructeur le recommande pour rehausser les basses. Pensez à la symétrie par rapport aux murs latéraux et confirmez que les enceintes sont à hauteur d’oreille, si possible. Dans une cuisine, les sons sont souvent masqués par le bruit ambiant (hotte, robot culinaire), donc prévoyez une puissance suffisante et un positionnement qui couvre toute la pièce. En Hi-Fi, on sait que les basses fréquences peuvent rebondir et créer des nœuds ou des ventres acoustiques. Même si en multiroom l’écoute est plus diffuse et moins critique qu’en stéréo de salon, vous pouvez investir dans des mousses ou panneaux absorbants, surtout dans un home cinéma. Certains fabricants fournissent des outils de calibration automatique : suivez attentivement les consignes, mesurez avec le micro fourni, et vérifiez si le résultat auditif vous convient. Rien n’empêche d’affiner ensuite manuellement les égalisations en fonction de votre ressenti.

Erreurs fréquentes et solutions pratiques

Par expérience, j’ai vu revenir certains problèmes de manière récurrente lors de l’installation d’un système multiroom. Voici quelques écueils et la manière de les éviter :

  • Mauvaise couverture Wi-Fi : La musique saute ou se coupe lorsque vous vous éloignez du routeur. Solution : installer un système mesh ou un répéteur, ou bien recourir à de l’Ethernet pour soulager le Wi-Fi.
  • Manque de calibrage : Les volumes sont déséquilibrés, une pièce est trop forte tandis qu’une autre est trop faible. Solution : faire des tests d’écoute et régler avec soin les niveaux de chaque zone.
  • Surcoût imprévu : On pense parfois qu’un petit kit d’enceintes connectées suffit, puis on réalise que l’on doit acheter un switch réseau, un routeur plus performant, etc. Solution : budgéter en amont non seulement les enceintes, mais aussi les accessoires nécessaires.
  • Manque d’intégration : Les enceintes ne s’intègrent pas au décor ou les câbles sont apparents. Solution : privilégier l’encastrable si possible, ou des enceintes au design adapté. Dans le cas filaire, prévoir des cheminements discrets pour les câbles.

Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à réaliser des tests à chaque étape. Mieux vaut comprendre rapidement ce qui cloche plutôt que de tout installer d’un coup pour s’apercevoir ensuite que la couverture réseau est insuffisante ou que le salon résonne trop. Les réglages (EQ, positionnement, calibrage) comptent pour 50 % de la réussite, à mon sens, l’autre moitié relevant de la qualité intrinsèque de l’équipement.

Évoluer vers un système plus performant

La beauté du multiroom, c’est qu’il est possible de commencer modestement, puis de faire évoluer son installation en ajoutant progressivement des enceintes, des amplificateurs ou des accessoires. Par exemple, si vous débutez avec deux pièces principales (salon et chambre), rien ne vous empêche d’intégrer par la suite des enceintes encastrées dans la salle de bain ou la cuisine, dès que votre budget le permet. Certains protocoles prennent en charge la diffusion multi-canal : vous pouvez, par exemple, configurer une pièce pour le home cinéma (5.1 ou 7.1) et continuer à utiliser le même écosystème dans les autres pièces, pour de la stéréo plus basique. De quoi concilier passion cinéphile et plaisir musical. Les mises à jour logicielles apportent régulièrement de nouvelles fonctionnalités, comme la prise en charge de Dolby Atmos ou de nouveaux services de streaming haute résolution. Gardez toujours un œil sur la compatibilité future, car un système évolutif sera plus pérenne. Pour varier les expériences, vous pouvez également relier une platine vinyle à votre écosystème multiroom, grâce à un préampli phono et à un émetteur Wi-Fi ou Bluetooth. Ainsi, toute la maison peut profiter de l’inimitable chaleur d’un vinyle, alors que la platine n’est physiquement installée que dans le salon. Dans une logique inverse, on peut diffuser des webradios ou des fichiers numériques de haute qualité (ex. des fichiers FLAC 24 bits/96 kHz) depuis un serveur multimédia local (type NAS) ou un service de streaming. Je recommande souvent de bien vérifier la modularité du système dès l’achat : opter pour une marque qui propose différents formats d’enceintes (enceinte compacte, grosse colonne, enceinte extérieure, barre de son, caisson de basses) est un moyen d’envisager aisément des extensions à moyen terme.

Certains passionnés, comme moi, cherchent toujours à optimiser la qualité audio. Dans cette optique, l’ajout d’un amplificateur externe haut de gamme sur les voies principales, ou l’emploi d’enceintes actives de studio dans le salon, peut considérablement améliorer la précision et la dynamique du rendu. Vous pouvez aussi envisager l’usage de câbles de qualité supérieure, de filtres secteur ou d’un conditionneur de courant, même si ces optimisations soignent essentiellement les détails dans un contexte déjà très performant.

Enfin, si vous cherchez des références en matière de systèmes multiroom, vous pouvez consulter des guides sur les sites spécialisés ou vous rendre directement chez des revendeurs audio. Pour approfondir vos recherches, vous pouvez jeter un œil à ce site spécialisé qui compare différents modèles d’enceintes connectées et d’amplificateurs multiroom. Certaines marques comme Denon, Sonos, Yamaha ou Bluesound sont devenues des piliers du marché, tant pour leur fiabilité que pour leur qualité d’écoute.

Pour résumer, le multiroom offre une liberté d’écoute inédite et transforme la relation qu’on entretient avec la musique au quotidien. Vous n’êtes plus rivé à un seul point d’écoute : vous emportez votre ambiance sonore dans chaque pièce de la maison, voire à l’extérieur. Avec un peu de préparation et une bonne connaissance des atouts et limites de chaque technologie, vous obtiendrez un résultat à la fois pratique, immersif et riche en émotions auditives. Et c’est bien là tout ce qu’on recherche, nous, passionnés de la haute-fidélité !

En suivant les étapes décrites dans cet article, vous voilà prêt à installer un système audio multiroom qui ravira vos oreilles, celles de vos proches, et pourra s’étendre au gré de vos envies. Alors, lancez-vous dans cette aventure passionnante et, surtout, profitez pleinement de la musique comme jamais auparavant !

En savoir plus à ce sujet :